Historique

Moulin de Tresmes

Pommeuse signifie «Pont sur le Morin».

Deux voies gallo-romaines, venant d’une part de Troyes par la Ferté Gauché, et d’autre part de Melun par Touquin, se retrouvaient à St Augustin pour rejoindre Meaux puis Senlis et Boulogne sur Mer. Installé autour du pont permettant à la voie gallo-romaine dite «le Perré» de franchir le Grand Morin, Pommeuse fut d’abord Eboriac. Le pont, situé 50m en amont du pont actuel, était sans doute à péage, au profit du seigneur local.

En 620, Chagnéric, alors propriétaire du petit bourg et du pont, donne Eboriac à sa fille Fare.

Celle-ci, qui deviendra Sainte Fare, fonde l’abbaye de Faremoutiers. Les péages du pont et les revenus du moulins du Poncet permettant des rentrées suffisantes à ce grand domaine.

En 1144, Pommeuse devient un fief, avec haute, moyenne, et basse justice. Au XIIè siècle, le village fait bâtir sa propre église, se libérant ainsi de la paroisse de Faremoutiers, et prend son essor.

Moulin de Tresmes

Les appellations de Pommeuse au fil des siècles

On relève dans divers documents d’archive les appellations suivantes qui font référence à Pommeuse.

  1. Eboriac ou Evoriac est cité en 632 par Dom Toussaint du Plessis II (p.1 Monasterium Ebocarium). Il s’agit d’un nom gaulois : Eboriac latinisé en Ebocarium. Ce nom que l’on retrouve dans d’autres villes de France a évolué avec les siècles pour donner entre autres Evry, Ivry et Evreux, dont les habitants sont les Ebroïciens. L’éthymologie vient du celte Eburos que l’on retrouve en anglais à Evorvick et York qui viennent d’Evocarum.
  2. Pons Mucra en 1107
  3. Pons Mucre en 1154
  4. Pommeroie en 1172
  5. Pommeure en 1221
  6. Poumoure en 1227
  7. Pons More en 1270
  8. Pommeuze en 1603
  9. Pommeuse